I уровень

Текст для чтения № 1

La Fontaine, célèbre fabuliste francais, sort d'une maison de la rue Saint-Jacques, où il a soupé avec ses amis. Il porte une lanterne, car il fait la nuit. Mais comme il passe sur le pont Notre-Dame pour regagner son logis, un coup de vent souffle sa lanterne.

II voit un homme qui marche devant lui en tenant à la main une chandelle. La Fontaine se met à le suivre. Mais 1'homme éteint sa chandelle, se jette au collet de La Fontaine et lui demande la bourse ou la vie.

—Monsieur, lui dit La Fontaine, je préférerais ne vous donner ni l'une ni l'autre, mais puisque je peux choisir, alors j 'aime mieux vous donner ma bourse.

II cherche longuement dans ses poches et n'y trouve rien.

—Monsieur, dit-il, j'ai oublié ma bourse, je peux vous offrir seulement ma vie, mais que ferez-vous de la vie d'un pauvre poète ?

—Ah ! monsieur est poète ? dit le voleur.

—Oui, répond La Fontaine. Mais je me suis apercu que j'ai oublié aussi la clé de mon logis et maintenant il ne me reste que passer la nuit à la belle étoile.

—Monsieur, dit le voleur, c'est moi qui aurai l'honneur de vous offrir l'hospitalité dans ma modeste maison.

—Monsieur, répond le poète, j 'accepte avec reconnaissance.

Текст для чтения № 2

Un jour un paysan arrive dans une petite ville de province. II entre chez le coiffeur pour se faire raser. Ce dernier a un caractère gai et moqueur. Rasant le paysan il le fait parler de son village. Peu à peu la conversation tombe sur les souris.

—Oh, nous en avons beaucoup, dit le villageois.

—J'en ai justement besoin, dit le coiffeur d'un ton sérieux, si vous me les apportez, je vous payerai un franc pour chaque animal.

Le rasage fini, le paysan sort. Dans deux semaines il revient apportant une grande cage.

—II у en a cinquante-six, dit le paysan en souriant.

Le coiffeur qui a complètement oublié sa plaisanterie cherche maintenant comment se tirer d'affaire.

—Ce sont des mâles? demande-t-il d'un ton sec.
— Je ne sais pas, répond le paysan.

—Je n'ai pas besoin de femelles, emportez-les.

Alors le paysan commence à comprendre qu'on se moque de lui.

—Je vous les donnerai pour rien, dit-il, et, ouvrant la cage, il lance tous les cinquante-six souris dans la maison.

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