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La voix sortira des cavernes,

Les enchaînés tressailleront. »

(V. Hugo – Les chatîments) - p. 41

 

4) - LA METONYMIE.

La méthonymie – figure qui consiste à désigner une chose au moyen d’un terme désignant une autre chose unie à la première par une relation de la cause à l’effet, du contenant au contenun de la partie au tout etc.

« Petit Robert » : « métonymie » du gr. « changement de mot ». Figure de rhétorique, procédé de langage par lequel on exprime un concept au moyen d’un terme désignant un autre concept qui lui est nui par une relation nécessaire (la cause pour l’ effet, le contenant pour le contenu, le signe pour la chose signifiée).

P. ex. : « boire un verre » (contenu) ; « ameuter la ville » (les habitants) ; etc.

Si la métaphore est basée sur une association de similitude, la métonymie est basée sur un rapport de contiguité. Les relations entre les objets qui fournissent la métonymie sont multiples. Nous pouvons désigner le singulier au lieu du pluriel, la matière (un verre) dont l’objet est fabriqué au lieu de l’objet, le producteur au lieu du produit (un Rembrandt).

La métonymie qui devient la seconde signification du mot c’est la métpnymie de langue. P. ex. : le coton :1 – duvet qui enveloppe les graines du cotonnier ; 2 – le fil de ce duvet ; 3 – l’étoffe fabriquée avec ce duvet. Le champagnele vin mousseux qu’on prépare en Champagne. Le nom de la province est devenu celui du vin. Dans le cas de la métonymie de langue, celui qui parle ne le remarque plus. Mais si le changemont du mot se fait sentir comme changement de la signification, c’est le cas de la métonymie stylistique.

Les métonymies stylistiques peuvent être d’un emploi large et il existe les métonymies individuelles qui ne vivent qu’un moment. Elles sont d’usage fréquent dans la langue parlée familière.

P. ex., très souvent pour désigner les gens qui se trouvent dans un local ou dans un endroit on dit : « classe, salle, théâtre, wagon, village, ville, pays, etc : « Toute la salle applaudit » ; « Toute la ville en parle » ; « Tout le wagon était en émoi » (A. Daudet). « L’usine est en effervescence » (Béranger).

5) – L’ANTONOMASE

Dans la langue parlée il existe un phénomène qu’on appelle l’antonomase (du gr.). Figure par laquelle on emploie un nom propre pour un nom commun ou une périphrase et réciproquement. Figure consistant à remplacer un nom par l’éconcée d’une qualité propre à l’objet ou à l’être qu’il désigne. P. ex., les noms des personnages mittéraires : Don Juan, Taftuffe, Gavroche, Gobsec, etc. (Don Juan – le type de l’homme libertin et séducteur ; Tartuffe – un hipocrite ; Gavroche – un gamin de Paris toujours spirituel, moqueur et plein de bravoure ; Gobsec – un avare, etc) ; Ce sont les métonymies stylistiques stables. En ce qui conserne les métonimics stylistiques qui ne vivent qu’un moment, c’est dans la conversation qu’elles s’employent surtout. Parfois les métonymies stylistiques deviennet stables. P. ex., les noms des personnages des contes : Le Petit Chaperon Rouge, La BarbeBleu, etc.

Souvent, on fait recours à la métonymie dans le style publiciste. P. ex., pour désigner les institutions d’Etat on dit : Le Kremlin, le Quai d’Orsay, le Pentagon, Wallstreet, Skotland-Jard, etc. Pour nommer un groupe d’hommes on emploie le singulier au lieu du pluriel. Ainsi, on souligne les traits communs du caractère.

P. ex. : « … le paysan était le frère de l’ouvrier, un frère malheureux comme lui … »

(M. Thorez)

6) – LA PERIPHASE

La périphrase – c’est un procédé qui consiste à exprimer par plusieurs mots ce que l’on pourrait (aurait pu) dire en un seul. (du gr. – « parler par circonlocution »). Figure qui consiste à exprimer une notion, qu’un seul mot pourrait désigner, par un groupe de plusieurs mots. « Le prince des critiques » était en ce temps, et l’est encore, une périphrase courante comprise de tout le monde pour désigner Jules Janin » (Gautier).

Dans la périphrase les mots s’emploient d’une part au sens propre : « capitale de la France » (pour Paris) ; l’autre part au sens figuré : « la ville de lumière » (pour Paris) ; « le printemps de lavie » (pour la jeunesse) ; « messagère du printemps » (l’hirondelle). Ce sont des périphrases métaphoriques.

Il existe des périphrases métonymiques : « l’acier destructeur » (pour l’épée) ; les périphrases euphémiques (l’euphémisme – adoucissement d’expression) ; p. ex. : « dormir son dernier sommeil » (être mort).

Dans la langue de la science dont le but est l’énonciation précise, on n’emploie que les périphrases stables. Ce sont des périphrases qui remplacent le pronom personnel de la I-re personne dans les ouvrages scientifiques ou dans le discours de l’orateur. P. ex., « l’auteur de ce livre ; … celui qui écrit ces lignes. » etc.

Le style publiciste se distingue par les périphrases de valeur d’appréciation qui ont rapport à la vie sociale et politique.

« Et les philantrophes de l’industrie de profiter des chômages pour fabriquer à meilleur marché » (Lafargue) – le mot « industriels »est remplacé par la périphrase « les philantropes de l’industrie » qui implique une allusion ironique à la théorie opportuniste qui dit qu’il n’y a pas de contradiction de classes entre les capitalistes et les ouvriers.

La périphrase qui caractérise Jean Jaurès comme « le tribun du peuple à la culture encyclopédique » implique une valeur d’appréciation très élevée.

Parfois les périphrases du style publiciste de création individuelle deviennent clichés. P. ex. : « les deux cents familles » - la périphrase stable pour désigner les monopolistes français.

Dans la langue des belles-lettres les périphrases sont de types différents d’après leurs fonctions les plus variées.

En France, la périphrase était d’un emploi large au XVII-e siècle, sous le règne de Louis XIII, à l’époque de la tendance du « style précieux » où l’aristocratie mondaine désireuse à s’opposer au peuple s’est ingéniée à remplacer les mots de l’emploi commun qui lui paraissaient vulgaires par les périphrases euphémiques du type de : « l’élément liquide » (pour l’eau), « l’instrument de propreté » (le balai).

Le jargon précieux est fixé dans les ouevres littéraires de l’époque, dans la poésie et des romans. Les classiques du XVII-e et du XVIII-e siècles faisaient recours à la périphrase conditionnéee par la poésie classique. Dans le genre élevé (la tragédie, l’ode, l’épopée) les objets et les phénomènes du monde physique étaient désignés par les périphrases. P. ex. : « Mon oisive jeunesse sur de vils ennemis a montré son adresse » (Racine, « Phèdre » - monologue d’Hippolite) – « vils énnemis » - les animaux.

Au XVIII-e siècle la périphrase devient traditionnelle. Au XIX-e siècle les romantiques et les réalistes se mettent à lutter contre la périphrase. Stendhal disait : « Faut – il chercher la vérité pour la cacher sous la périphrase ? »

7) – L’IRONIE

Parmi les tropes l’ironie ocuppe une place à part. L’ironie c’est un contraste fortuit (étrange, inettendu) qui ressemble à une moquerie insultante. C’est avant tout l’emploi du mot au sens positif avec une nuance d’appréciation négative. La force terrible de l’ironie dépend de l’opposition du sens nominatif du mot avec celui du contexte qui met en relief leur contradiction. Lorsque on dit : « Vois êtes bien aimable » à un homme qui vient de commetre une grossièreté, cela veut dire une antiphrase ironique. En second lieu, au sens plus large du mot, on appelle ironique la construction du discours qui est positive en somme, mais qui a une valeur d’appréciation négative.

L’ironie est de large emploie dans la langue parlée familière, souvent elle est mise en relief par l’intonation.

Elle fait partie du style scientifique quand l’auteur engage une polémique.

En qualité du moyen d’appréciation elle est de large emploi dans le style publiciste et dans les belles-lettres.




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